LIBERTÉ-ÉGALITÉ-FRATERNITÉ - Ils ont 18 ans à peine, le bac à la fin de l'année, vivent "librement". Mais n'oublient pas les journalistes d’Europe 1 Didier François, grand reporter, et Édouard Elias, photographe, ainsi que leurs confrères Nicolas Hénin et Pierre Torres, enlevés en Syrie où ils sont toujours détenus. 13 élèves de terminale du lycée Moncade, à Orthez, ont écrit une lettre qui débute par ces mots : "Cher Pierre, cher Edouard, cher Nicolas, Cher Pierre. Si vous nous permettez ce qualificatif de 'cher' alors que nous vous connaissons si peu, mais avec cette petite différence que la nièce de Pierre est l'une de nos camarades".
"Nous pensons à vous". "Nous voudrions vous dire toute notre reconnaissance, car si nous profitons de notre vie d'élèves, que nous nous formons et informons pour notre future vie d'hommes et de femmes, de citoyens, c'est grâce à des personnes comme vous, qui ont risquée leur vie et leur liberté, afin que nous sachions, que nous ne tombions pas dans l'indifférence par méconnaissance de ce qu'est la vie chez nous et hors de nos frontières. Nous pensons à vous, mais aussi à tous les otages en Surie et à travers le monde".
Et de faire une promesse : "Nous ne pouvons pas grand-chose pour hâter votre libération, mais sachez que cette lettre que nous vous envoyons nous allons la lire à tous les élèves de notre lycée".
BONNE NOUVELLE - Syrie : libération de deux journalistes espagnols
VIDÉO - Le flash-mob pour la libération des otages en Syrie
INTERVIEW - Un appel pour "une défense commune" des otages en Syrie