Une centaine de Vénézuéliennes ont annoncé leur intention de se retourner légalement contre la société française Poly Implant Prothèse (PIP) et ses distributeurs au Venezuela pour leur faire payer le remboursement de leurs prothèses mammaires, a indiqué leur avocat vendredi. Les implants produits par cette entreprises contiennent un gel silicone inadapté à un usage médical et une vingtaine de porteuses françaises ont rapporté des cancers, sans qu'aucun lien ne soit pour l'instant établi avec la présence de ces prothèses.
"Nous allons présenter une requête demandant la protection du droit à la santé et à la vie", a déclaré Me Gilberto Andrea, qui représente "un groupe de quasiment 100 femmes" organisé à travers le réseau social Facebook.
Dans cette requête, qui devrait être déposée mi-janvier contre PIP et ses distributeurs et commerciaux au Venezuela, ces femmes "vont demander qu'un tribunal exige le retrait des implants, qu'il garantisse qu'ils seront remplacés" et que les frais soient assumés par les mis en cause.