Environ 200 Vénézuéliennes porteuses de prothèses mammaires françaises PIP intenteront dès vendredi une action en justice pour réclamer à l'entreprise le remboursement des frais de changement de prothèses, a annoncé mercredi.
"Nous allons saisir un tribunal civil avec une première vague de plaintes qui invoqueront les droits constitutionnels à la santé et à la vie", a indiqué Me Gilberto Andrea.
Les plaignantes, qui se sont organisées via le réseau social Facebook --et qui étaient à l'origine une centaine-- veulent qu'un juge ordonne le retrait des prothèses et leur remplacement aux frais de l'entreprise française et ses distributeurs au Venezuela.
Les plaignantes sont "inquiètes" et certaines "présentent des troubles" qui pourraient être provoqués par les prothèses, a assuré l'avocat.