Le Premier ministre pakistanais, condamné jeudi par la justice parce qu'il refuse depuis plus de deux ans de rouvrir des poursuite pour corruption contre le président Asif Ali Zardari, a estimé vendredi que seul le Parlement pouvait le forcer à quitter son poste.
Les experts et constitutionnalistes sont divisés sur la question, certains estimant, comme le prévoit la Constitution, qu'un homme condamné doit être automatiquement destitué de tout mandat électif comme du gouvernement, d'autres assurant que seul le Parlement peut en décider. En tout état de cause, le Premier ministre Yousuf Raza Gilani a fait appel du jugement, selon son avocat.