Le président français a proposé mercredi un statut "intermédiaire (...) d'Etat observateur" à l'ONU pour les Palestiniens. Devant l'Assemblée générale des Nations unies, Nicolas Sarkozy a offert un calendrier d'un an pour parvenir à "un accord définitif" de paix avec Israël. Il a aussi mis en garde les Palestiniens et les Etats-Unis contre un bras de fer au Conseil de sécurité, prévenant qu'un veto américain à la démarche palestinienne visant à obtenir l'admission d'un Etat de Palestine à l'ONU "risquerait d’engendrer un cycle de violence au Proche-Orient".
Pour Nicolas Sarkozy, le processus de paix israélo-palestinien, "après tant d'échecs", ne peut pas se passer de l'Europe. "Cessons de croire qu’un seul pays ou un petit groupe de pays peuvent résoudre un problème d’une telle complexité", a-t-il lancé, dans une critique implicite du parrainage américain des efforts pour mettre fin au conflit au Proche-Orient et tout en réclamant un changement de méthode pour sortir du blocage.