Le Premier ministre grec estime qu'il est "temps pour l'Europe de se réveiller" pour aboutir à une solution viable de la crise de la dette grecque, qui risque de miner la zone euro, dans une interview à paraître dimanche dans le quotidien Kathimerini. Selon des extraits de l'entretien publiés à l'avance, Georges Papandréou déclare que la Grèce ne ferait pas défaut sur son énorme dette et que les discussions actuelles portent sur une solution "à long terme" de cette crise.
"Dans cette étape, il n'y a pas de place pour des voix qui cultivent la peur et misent sur l'échec" des discussions entre dirigeants européens, poursuit-il. Ces derniers doivent se retrouver le 21 juillet à Bruxelles pour un sommet extraordinaire destiné à trouver une solution viable afin d'alléger la dette grecque de 350 milliards d'euros. Ce sommet est placé de plus en plus sous la pression des marchés alors que la crise de la dette grecque risque de se propager à d'autres pays comme l'Italie, menaçant la cohésion de la zone euro.