La France a exprimé mercredi sa confiance dans la volonté du Panana de lutter contre l'évasion fiscale, à la veille d'une visite à Paris du président Ricardo Martinelli et après de vifs reproches de son pays pour avoir été classé comme paradis fiscal par Nicolas Sarkozy.
"Nous sommes confiants dans la volonté des autorités panaméennes de lutter, aux côtés du G20, contre l'évasion fiscale", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Il a rappelé que l'évocation du Panama comme paradis fiscal avait été faite par le président français le 4 novembre au titre "de président du G20". "Il ne s'agissait en aucun cas d'une déclaration à titre national. Ces propos reprenaient les conclusions du rapport du Forum fiscal mondial, groupe de travail auquel participent 105 pays et territoires, dont le Panama", a précisé le porte-parole.
Le ministre panaméen des Affaires étrangères, Roberto Henriquez, avait rejeté "catégoriquement" les déclarations "injustes" et offensantes" de Nicolas Sarkozy accusant le Panama d'être un paradis fiscal.