Les problèmes entre la France et l'Algérie sont "réglés" et "il n'y a pas de tension" entre les deux pays qui entretiennent une relation tumultueuse, a assuré vendredi le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci. Diplomate algérien mis en examen par la justice française en 2008 avant d'obtenir finalement un non-lieu, circulation entre les deux rives de la méditerranée, débat sur la guerre d'Algérie et les responsabilités de l'ancienne puissance coloniale : les contentieux n'ont pas manqué entre la France et son ancienne colonie ces dernières années.
"Nous avons beaucoup d'intérêts communs. Nous avons sur certaines situations internationales ou régionales des approches qui sont différentes, mais je considère que l'Algérie et la France n'ont pas aujourd'hui de relations tendues", selon le chef de la diplomatie algérienne. Les deux pays "sont en train d'aller de l'avant" et examinent les moyens de "travailler mieux ensemble", s'est réjoui M. Medelci qui a indiqué avoir échangé avec son homologue Alain Juppé des invitations à se rendre à Paris pour l'un et à Alger pour l'autre.