Paris "continue à parler" avec Ankara (Juppé)

  • Copié
avec AFP

Alain Juppé a affirmé jeudi que la France "continuait à parler" avec la Turquie, en dépit du différend avec ce pays sur un texte de loi visant à sanctionner la négation du génocide arménien, finalement annulé par le Conseil constitutionnel.

"Nos relations avec la Turquie ne sont pas rompues, bien au-delà. Nos relations économiques restent extrêmement fortes (...), nos liens culturels restent entiers et nous continuons à parler avec la Turquie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur France Culture

Partisan d'un rapprochement avec la Turquie aujourd'hui acteur incontournable dans la gestion de la crise syrienne, Alain Juppé a évoqué ses divergences avec le président Nicolas Sarkozy sur le bien fondé de cette loi.

"Nous avons eu des difficultés avec la Turquie pour une question qui a été le seul point de désaccord que j'ai eu avec Nicolas Sarkozy, la pénalisation de la mise en cause du génocide arménien", a-t-il dit.

Interrogé le 2 février sur ce sujet, Alain Juppé avait déclaré qu'il n'y avait "pas de divergences au sein du gouvernement puisque, de toute façon, quand il y a des divergences, c'est le président qui préside et le Premier ministre qui décide".