Les informations faisant état de la libération des sept otages français enlevés mardi au Cameroun sont "sans fondement", a déclaré jeudi le directeur du centre de crise du ministère français des Affaires étrangères.
"Après vérification de nos ambassades, cette information apparaît sans fondement", a expliqué Didier Le Bret. "Les gouvernements des pays concernés, principalement le Nigéria et le Cameroun, ont également démenti. Dès le début de la matinée, dès que la rumeur a commencé à circuler, le Quai d'Orsay, à travers le centre de crise, a bien évidemment informé au premier les familles de ce que cette information n'était pas recoupée et qu'il fallait la prendre avec la plus grande prudence", a-t-il ajouté.