Pas de breaking news, ni d’émotion particulière à New York. Non seulement la nouvelle est tombée dans la torpeur d’un 4 juillet, jour de fête nationale, mais surtout la plainte de Tristane Banon ne devrait pas avoir de réelle incidence sur la procédure américaine.
Difficile de mélanger deux histoires, deux timing judiciaires estiment les spécialistes. Faute de condamnation, mieux vaut se concentrer sur un dossier à la fois comme l’explique l’avocat new yorkais Stephen Dreyfuss.
"Le fait qu’une plainte ait été déposée en France ne changerait pas la donne dans la procédure américaine, d’autant plus qu’il ne s’agit pas de la plainte d’une femme de chambre par exemple qui ressemblerait et donnerait une identité de modus operandi qui serait motif en droit américain de présenter cet autre évènement lors du procès américain", analyse Me Dreyfuss.
La plainte de Tristane Banon "ne change pas la donne" :
Du côté de l'avocat de Nafissatou Diallo, la réaction s'est faite plutôt discrète. Il n’y a pas si longtemps, Keneth Thomson lançait un appel solennel, international à toutes les victimes de Dominique Strauss-Kahn. Aujourd’hui, il se contente de répondre par mail pour dire sobrement qu’il "soutient Tristane Banon".