Il n’y aura pas de station spatiale sidérale. La Maison-Blanche a fait appel à Paul Shawcross, responsable du département sciences et espace, pour répondre - non sans humour - à la pétition lancée en novembre dernier pour qu’une "étoile de la mort" également connue sous le nom d’"étoile noire soit construite par les Etats-Unis. Il s'agit de la station spatiale sidérale de la saga Star Wars capable de détruire une planète en un seul tir.
Tout citoyen américain peut lancer une pétition sur le site de la Maison-Blanche. Si le texte recueille plus de 25.000 signatures en 30 jours, il est alors examiné par l'administration américaine.
Un budget un peu trop élevé
"Notre administration partage votre désir de voir des emplois se créer et émerger un moyen de défense nationale fort ; malheureusement l’étoile de la mort ne fait pas partie de nos projets", écrit-il en introduction de son argumentaire.
"La construction de l’étoile de la mort couterait plus de 850.000.000.000.000.000 de dollars (huit cent cinquante millions de milliards de dollars, soit six cent trente sept millions de milliards d’euros). Nous travaillons dur pour réduire notre dette, et non pour la creuser", ajoute le spécialiste, précisant que "notre administration ne soutient pas l’idée de faire exploser des planètes".
Que la Force soit avec nous
Néanmoins, afin de remonter le moral des 34.435 signataires du texte sur le site Internet de la Maison-Blanche, sûrement déçus par ce refus, Paul Shawcross rappelle aux internautes qu’il existe déjà "une station spatiale internationale, la haut dans le ciel". Mais tous les espoirs ne sont pas perdus pour les supporters du projet, "l’espace n’est plus l’unique terrain d’exploration des gouvernements, des sociétés privées y envoient également des appareils", rappelle le spécialiste. L’une d’elles acceptera peut-être de débourser les 850.000.000.000.000.000 de dollars nécessaires…
"Si vous cherchez à faire carrière dans le domaine des sciences, de la technologie, de l'ingénierie ou en mathématiques, alors que la Force soit avec nous !", conclut Paul Shawcross.