Marx n'a rien inventé, "les communistes ont volé notre drapeau, le drapeau de la pauvreté est chrétien", a déclaré le pape dimanche dans une nouvelle interview, dans laquelle il a aussi évoqué sa position de "neutralité" face au Mondial de football au Brésil.
A une question du quotidien romain Messaggero sur le fait qu'il serait décrit comme un "communiste, 'paupériste', populiste", François a rétorqué : "la pauvreté est au centre de l'Evangile". Il a cité l'Evangile selon Saint Mathieu évoquant "le protocole sur lequel nous serons tous jugés : j'ai eu soif, j'ai eu faim, j'ai été en prison, j'étais malade, j'étais nu". Pour le pape, c'est le rôle du chrétien de secourir toute personne se trouvant dans une telle situation.
"Les communistes disent que tout cela est communiste. Ben voyons ! Vingt siècles plus tard cependant ! Alors on pourrait dire d'eux qu'ils sont chrétiens dans ce cas", a ajouté le pape en éclatant de rire, a raconté la vaticaniste Franca Giansoldati qui l'a rencontré.
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