Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a confirmé vendredi la tenue d'élections législatives anticipées, inévitables après la démission lundi du gouvernement, le 12 septembre aux Pays-Bas. Il avait présenté lundi la démission de son gouvernement minoritaire après l'échec de sept semaines de négociations sur la réduction du déficit public sous les 3%, la norme en zone euro.
Son allié au parlement, le parti d'extrême droite de Geert Wilders, avait en effet claqué samedi la porte des négociations, refusant d'approuver des économies de 14,4 milliards d'euros qui auraient permis, selon le gouvernement, de ramener le déficit public à 2,8% du PIB en 2013 (contre 4,7% en 2011). Le PVV de Geert Wilders avait par la même occasion rompu l'accord de soutien qui liait son parti au gouvernement depuis l'entrée en fonction de ce dernier en octobre 2010. Sans son allié d'extrême droite, le gouvernement ne disposait plus de la majorité absolue à la chambre basse du parlement, mais il a réussi à trouver jeudi le soutien de trois petits partis d'opposition pour un budget d'austérité réclamé par Bruxelles.