Il a un look de personnage de telenovela, et sa vie y ressemble par certains aspects. Enrique Peña Nieto, un avocat de 46 ans au sourire télégénique, sera investi samedi président du Mexique. Cet homme aux cheveux gominés offre à son parti, le vieux Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), à la tête du Mexique de 1929 à 2000 sans interruption, un retour au pouvoir et un petit coup de jeune au passage.
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L’ex-gouverneur de l’État de Mexico est pourtant issu du sérail, puisque dans sa famille, la politique est une tradition. Atlacomulco, où il est né, sert de base à un important groupe de pouvoir au sein du PRI. Son parcours au sein du parti est on ne peut plus traditionnel. Sa personnalité l’est un peu moins.
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Des relations troubles avec le TF1 mexicain
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Enrique Peña Nieto s’est marié une première fois à l’âge de 28 ans avec Monica Petrelini, avec qui il a eu trois enfants. Son épouse meurt en 2007 d’une crise d’épilepsie. Deux ans plus tard, il admet en avoir eu des relations difficiles avec son épouse et confesse avoir été infidèle. Le Mexique, pays marqué par les traditions catholiques, est choqué. Il reconnaît même avoir eu deux enfants hors mariage, de deux femmes différentes, le tout en direct à la télévision, un média qu’il aime et qui le lui rend bien.
De nombreuses voix se sont élevées pendant sa campagne pour dénoncer les relations qu’il entretient avec la chaîne Televisa, largement dominante au Mexique. D’après le Guardian, un accord financier le lierait à la chaîne depuis 2005. Au sein de Televisa, une équipe spéciale serait même entièrement consacrée à sa promotion.
Pas doué en improvisation
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Ce n’est donc peut-être pas un hasard si Enrique Peña Nieto s’est remarié en 2010 avec une actrice de telenovela travaillant elle-même pour la chaîne. C’est sur le tournage d’un spot de promotion pour sa campagne qu’il aurait rencontré la très glamour Angelica Rivera. Sans surprise, c’est à la télévision que les deux tourtereaux ont annoncé leurs fiançailles.
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Mais la télévision joue parfois des tours à l’ancien gouverneur, peu doué en improvisation. En décembre 2011, il était interrogé par des journalistes sur ses trois livres favoris. Enrique Peña Nieto a alors séché lamentablement, capable de citer seulement la Bible et un livre historique sur le Mexique, sans pouvoir en donner le bon auteur.
La gaffe de Peña Nieto :