C'est une mauvaise blague qui pourrait avoir des conséquences. Le conducteur qui raccompagnait, dans une voiture de sport, Pippa Middleton à la gare du Nord aurait brandi une arme à feu vers des paparazzi qui la pourchassaient. La belle-sœur du prince William venait participer à une soirée déguisée organisée par le vicomte Arthur de Soultrait, un célèbre styliste.
Un photographe a immortalisé le geste déclenchant un scandale dans la presse d'outre-manche.
La France en "alerte" après les tueries
Le "Gungate", comme il est surnommé, connait son lot de révélations quotidiennes. "Au moins un témoin de la scène a porté plainte auprès de la police", indique lundi le Daily Mailtout en rappelant qu'une menace par armes à feu peut être punie de "7 ans de prison". Dans son édition de mardi, Le Parisien affirme au contraire qu'aucun commissariat n'avait enregistré de plainte correspondant à cette affaire.
The Sun a publié en premier une série de clichés du conducteur, brandissant l'arme à feu avec, à ses côtés, Pippa Middleton tout sourire. Le tabloïd anglais se fait l'écho d'un geste malencontreux alors que la France est toujours en "alerte" après les tueries de Toulouse et Montauban.
"Dans la ville de Lady Diana"
Même son de cloche pour The Express qui réclame des "excuses" de Pippa Middleton, la belle sœur du prince William, qui dit-il, "doit grandir" pour avoir commis un acte "dans la ville où Lady Diana est morte" il y a plus de quinze ans maintenant. "Ella va embarrasser sa sœur Kate, son beau-frère, le prince William et même la reine pour l'année de son jubilé", déplore le journaliste.
Le "Gungate" pourrait être un "désastre" pour la famille royale titre de son côté, The Daily Best. "Pourquoi sourit-elle sur les photos ? Trouve-t-elle que cet acte idiot est amusant ?", s'interroge le journal.
L'affaire a également été relayée par les médias américains. CNN a consacré un reportage à cette affaire :
Un "jouet en plastique"
The Telegraph relate qu'Arthur de Soultrait, présent dans la voiture, serait "mortifié" de l'incident. L'homme qui a brandi l'arme se la jouerait, lui, "profil bas". L'affaire, dont la presse outre-manche a fait ses choux gras, a obligé une porte-parole de la société Vicomte-A (la maison d'Arthur de Soultrait) à sortir de sa réserve. "Il s'agissait d'un truc en plastique. Un jouet", a déclaré la porte-parole au Parisien, indiquant sa "surprise par l'ampleur prise par cette mauvaise blague".