La chancelière Angela Merkel a déclaré lundi que la crise de la dette souveraine dans la zone euro avait plongé l'Europe dans une crise qui était peut-être sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. A l'occasion d'un discours prononcé devant son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), Angela Merkel a dit craindre que l'Europe n'échoue si l'euro échouait et s'est engagée à faire l'impossible pour que cela ne se produise pas.
Elle a jugé que des mesures de sauvegarde s'imposaient pour préserver l'intégrité de l'euro et que l'Europe devait développer de nouvelles structures, ce qui impliquait plus d'Europe et non pas moins. La chancelière a également prôné des sanctions automatiques pour les pays qui enfreignent le Pacte de stabilité et de croissance. Elle a enfin renouvelé son appel à l'instauration d'une taxe sur les transactions financières et à l'interdiction des ventes à découvert, dans la zone euro si ce n'est sur une base plus vaste.