Facebook a demandé lundi à un tribunal de déclarer un non-lieu dans la plainte de Paul Ceglia, ancienne relation de travail de son fondateur et PDG Mark Zuckerberg, publiant au passage des dizaines d'emails de celui que le réseau social présente comme un escroc. Paul Ceglia, dans une plainte déposée en juillet 2010 dans un tribunal de Buffalo, dans l'Etat de New York, assurait qu'en vertu d'un contrat qui remonterait à avril 2003, il avait droit à 84% des parts de Facebook et à 84% des recettes encaissées par le site depuis ses débuts.
"Cette plainte est une fraude et un mensonge", "des preuves dévastatrices montrent que Paul Ceglia et ses co-conspirateurs ont falsifié des documents, fabriqué des emails, effectué des opérations de spoliation et autres actes de mauvaise foi et illégaux", affirme Facebook dans une motion déposée lundi.
"Cette plainte devrait être immédiatement annulée" et déboucher sur un non-lieu, ajoute la motion, qui demande au tribunal d'imposer des dommages et intérêts à Paul Ceglia. Facebook a répété dans la motion que M. Ceglia était "un repris de justice avec une longue histoire d'escroqueries, dont un cas au moins effectué par l'intermédiaire de documents falsifiés".