L'ambassadeur de la République tchèque auprès de l'UE, Milena Vicenova, a catégoriquement rejeté jeudi comme "inacceptables" et "fondées sur des faits non véridiques" les critiques des "tests phallométriques" imposés, selon l'UE, par Prague aux demandeurs d'asile.
"Il n'y a pas de doute que la persécution des homosexuels et l'intolérance envers eux sont inacceptables dans l'Europe moderne. Mais l'accusation que la République tchèque les commettent est également tout aussi inacceptable", a déclaré Milena Vicenova, sur le site de la représentation tchèque auprès de l'UE.
"Les autorités tchèques se sont alors retrouvées devant un choix: soit rapatrier ces demandeurs dans leur pays d'origine et les exposer ainsi à un danger de mort, soit leur offrir un examen sexologique, en tant qu'ultime possibilité de vérifier la véracité de leurs dépositions", a déclaré Milena Vicenova. "Grâce à cela, la menace de rapatriement a été conjurée et la République tchèque a accordé l'asile", a-t-elle conclu.