Le "Printemps arabe" a ralenti l'activité économique en 2011 dans les pays où il est passé, selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié mercredi à Dubaï. En revanche, les riches pays pétroliers du Golfe, largement épargnés par la contestation, vont connaître des niveaux de croissance supérieurs à ceux de l'année dernière, selon les chiffres des perspectives économiques trimestrielles régionales du FMI.
En Tunisie, berceau du "Printemps arabe", la croissance sera nulle en 2011 après avoir atteint 3,1% en 2010, selon l'institution monétaire internationale. La croissance va également chuter en Egypte, le pays arabe le plus peuplé, où le PIB ne devant progresser que de 1,2% en 2011 contre 5,1% en 2010. Troisième pays à avoir chassé un dirigeant autoritaire après huit mois de conflit armé, la Libye présente des perspectives bien plus sombres.