Un poète qatari a été condamné jeudi à la prison à vie pour avoir critiqué l'émir et fait l'éloge du "printemps arabe", que Doha a encouragé en Libye, en Egypte, en Tunisie, au Yémen et en Syrie. Mohamed Ibn al Dhib al Adjami était notamment jugé pour "incitation au renversement du pouvoir en place", un chef d'inculpation passible de la peine de mort.
"C'est un scandaleux déni de justice !", s'est indigné son avocat Naguib al Naïmi après l'énoncé du verdict. L'artiste âgé de 36 ans, qui n'a pas assisté à l'audience, est détenu depuis près d'un an à l'isolement et aucun membre de sa famille n'a pu lui rendre visite, a-t-il indiqué.