Le comité chargé d'étudier les conséquences d'une éventuelle exploitation des gaz de schiste au Québec a fermé la porte mardi à de nouvelles fracturations hydrauliques pendant au moins un an et ce, même pour des motifs scientifiques. Lors de la création de ce comité d'évaluation environnementale et stratégique sur les gaz de schiste (EES) en 2011, il avait été convenu que de nouvelles fracturations de puits de gaz de schiste pouvaient être autorisées à des fins d'acquisition de connaissances scientifiques.
La fracturation hydraulique, qui consiste à injecter à très haute pression de grandes quantités d'eaux avec du sable et des additifs chimiques afin de libérer le gaz prisonnier de la couche rocheuse, est accusée par les écologistes de polluer les nappes phréatiques et l'air.
En France, une loi interdit la fracturation hydraulique, faisant de ce pays le premier à prohiber ce système qui est le seul disponible à l'heure actuelle pour explorer ces hydrocarbures. Mais le texte autorise des expérimentations à des fins scientifiques.