Le Parlement tchèque a accordé vendredi sa confiance au gouvernement de centre droit de Petr Necas et à son programme d'austérité, laissant en place un pouvoir fragilisé par la scission de l'un des partis de la coalition, à deux ans de la fin de son mandat.
Ebranlé aussi par des affaires de corruption et une importante vague de protestations sociales, le gouvernement a obtenu la confiance par 105 voix, alors que 93 députés ont voté contre et deux élus n'ont pas participé au vote.
L'éventuelle chute du gouvernement, dont la cote n'atteint que quelque 20%, aurait conduit à des élections anticipées fin juin, laissant entrevoir une nette victoire de l'opposition sociale-démocrate et communiste, selon de récents sondages.