INTERVIEW E1 - Selon Marietta Karamanli, députée PS de la Sarthe, l'UE a sa part de responsabilités dans la dissolution de la télévision et de la radio publique grecque.
"La pression qui est exercée aujourd’hui fait que le gouvernement a choisi à la privatisation de la télé et de la radio publique. L’Union européenne a quand même un certain nombre de responsabilités. A force de prôner des mesures d’austérité, cela empêche la croissance mais également d'avoir des recettes supplémentaires pour pouvoir rembourser. Par ailleurs, cela augmente l’endettement du pays. C’est le cercle vicieux", a-t-elle affirmé dans Europe 1 Soir, invitée en compagnie de l'animateur, Nikos Aliagas.
"C’est le premier cas d’école en Europe. Ce n’était pas là où il fallait faire un choix d’économies. C’est une conséquence de cette austérité qui pèse sur les Grecs et sur l’Europe aujourd’hui. Il me semble que cela va au-delà du symbole, c’est une voix ouverte pour les extrêmes. Faire le choix de privatiser la télé et la radio, c’est un coup pour la démocratie et pour l’Europe", a-t-elle déploré.