Alain Juppé a affirmé mercredi n'avoir "aucune piste", "aucune revendication" du rapt de deux Français le 4 avril à Abidjan en Côte d'Ivoire. "Nous pensons que ce sont des troupes pro-Gbagbo qui s'en sont emparés dans l'hôtel où ils étaient mais depuis nous n'avons aucune espèce d'indication et c'est bien douloureux pour les familles", a estimé le ministre devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
La veille, la compagne du directeur du Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, avait lancé aux ravisseurs un appel à sa libération. "Globalement la situation sécuritaire s'est considérablement améliorée", a aussi jugé Alain Juppé, en indiquant qu'il se rendrait en Côte d'Ivoire pour assister à l'investiture les 14 et 15 mai à Yamoussoukro du président Alassane Ouattara.