Chaque minute compte. Après l’enlèvement dimanche soir en Algérie d’un Français retenu par un groupe djihadiste lié à l’organisation Etat islamique, l’armée algérienne a lancé des opérations de recherche dans la région. Les islamistes du groupe Jund al-Khalifa ont menacé lundi dans une vidéo de tuer l’otage dans les 24 heures si la France ne renonçait pas à ses frappes aériennes en Irak. Les opérations s’intensifient mardi, alors que l’ultimatum, dont on ne connaît pas l’heure exacte, pourrait avoir pris fin.
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2.000 hommes mobilisés. D’après les informations d’Europe 1, plusieurs centaines d’hommes, peut-être 2.000, sont mobilisés, toutes forces combinées : police, gendarmerie et armée. Des troupes d’élite du service de lutte anti-terroriste algérien ont notamment été déployées dans la zone de montagne boisée et escarpée du massif du Djurdjura, en Kabylie. Des renforts militaires sont arrivés mardi en fin de matinée près du village d’Aït Ouabane, au fond d’une vallée, près du lieu de l’enlèvement d’Hervé Gourdel.
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Environ 20 camions transportant des parachutistes ont aussi été mobilisés. De nombreux barrages de gendarmes ont été mis en place sur la route en lacets qui traverse ces montagnes.
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Dix soldats tués dans la zone en avril. La région a été récemment le théâtre d’événements violents : dix soldats ont été tués dans la zone en avril, dans une embuscade tendue par un groupe islamiste armé. En juillet, l’armée algérienne a ensuite tracé des pistes dans la zone pour pouvoir circuler dans la forêt.
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