Pour la première fois depuis 1985, les Japonaises ont cédé leur place à la tête du palmarès mondial de l’espérance de vie aux femmes de Hong-Kong. En 2011, les femmes habitant au pays du Soleil-Levant vivaient en moyenne jusqu’à 85,9 ans contre 86,3 ans en 2010.
La faute semble-t-il au tsunami qui a dévasté une partie du Japon en mars 2011, mais pas seulement. Le taux de suicides, en hausse depuis plusieurs mois dans le pays, pourrait expliquer la baisse de longévité dans le pays. C’est en tout cas ce qu’a assuré le 26 juillet dernier le ministre de la Santé japonais.
L'alimentation à la base de la longévité
Le record de longévité en 2011 a ainsi été atteint par les Hongkongaises, avec 86,7 ans. Juste derrière les asiatiques figurent toujours les Espagnoles (85,3 ans) et ensuite les Françaises (84,8 ans).
Comment expliquer ces bons résultats en matière d’espérance de vie dans cette ancienne colonie britannique ? Il s’agirait à la fois d’une association entre un niveau de vie occidental, un accès aux soins et une alimentation traditionnelle chinoise.
Champions de la longévité jusqu’à maintenant, les Japonais doivent leur place dans le haut du tableau grâce à leur nourriture équilibrée, avec peu de sucres rapides et de graisses. C’est en tout cas ce qu’assurent les experts. Leur consommation quotidienne de poisson cumulée au fait qu’ils fument peu et boivent peu aurait des effets bénéfique sur la santé. De bon augure pour les Français, qui, selon une étude du cabinet Gira Conseil, s’inspirent de ce mode alimentaire : ils sont les plus grands consommateurs de sushis en Europe.
Du côté des hommes, le classement de longévité est tout autre. Si les Hongkongais se positionnent premier avec 80,5 ans d’espérance de vie, viennent ensuite la Suisse (80,2 ans), Israël (80 ans), l’Islande et la Suède (79,5 ans). Quant aux Japonais, ils ont vu aussi leur espérance de vie baisser en 2011 à 79,4 ans contre 79,5 ans l’année précédente.