Les Irakiens, traumatisés par les huit ans de guerre et de violences qui ont suivi la chute de Saddam Hussein en 2003, se disaient soulagés samedi de l'annonce du retrait des troupes américaines d'Irak à la fin de l'année, tout en exprimant leurs craintes pour l'avenir.
Le président américain Barack Obama a annoncé vendredi le retrait des quelque 39.O00 soldats américains encore stationnés en Irak d'ici fin 2011, mettant un terme à près de neuf ans d'un conflit engagé par son prédécesseur George W. Bush.
Cette annonce est survenue alors que les deux pays ont échoué à s'entendre sur le maintien d'un contingent de formateurs militaires, apparemment en raison d'un désaccord sur l'immunité juridique des soldats.