Amnesty International a appelé vendredi les autorités bulgares à "mettre un terme à l'escalade de la violence à l'égard de la communauté rom", à la suite des manifestations nationalistes qui ont eu lieu pendant toute la semaine. "Les autorités bulgares sont tenues, selon la législation internationale des droits de l'homme, de garantir la sécurité et l'intégrité physique de chacun, sans discrimination", rappelle Amnesty qui déclare "suivre de près la situation".
La police a interpellé depuis une semaine des centaines de manifestants nationalistes ayant scandé des slogans racistes, armés de couteaux et de bâtons, et a empêché à certains d'entre eux à plusieurs reprises de pénétrer dans les quartiers roms.