Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a assuré lundi que si le procès Rubygate à son encontre pour recours à la prostitution de mineure avait vraiment lieu, il se rendrait aux audiences. Mais il a douté qu'il puisse vraiment commencer. Qualifiant l'affaire de "blague" et de "procès médiatique", il a affirmé en marge d'une audience d'une autre affaire (Mills), son intention de se présenter au banc des accusés "au cas où il y aurait un procès Rubygate". Dans ce cas, il a prévu d'y aller "certainement pour donner (sa) version des faits".
Dans cette affaire, le Cavaliere âgé de 74 ans est accusé d'avoir rémunéré les prestations sexuelles d'une mineure, la Marocaine Karima el Mahroug, surnommée Ruby, et d'avoir fait pression sur la police de Milan pour la faire libérer après son interpellation pour un larcin.