L'INFO. La France avait envisagé suspendre des contrats d'armements avec la Russie, pour protester contre le rattachement de la Crimée à Moscou. Jean-Yves Le Drian a annoncé que la question sera tranchée au moment de la livraison du premier bâtiment naval de Mistral, au mois d'octobre.
Un pack de mesures. En attendant, le gouvernement français ne prendra aucune décision sur une éventuelle suspension, qui avait inquiété les chantiers navals de Saint-Nazaire où sont construits les bateaux Mistral. L'Union européenne, dont les dirigeants se sont réunis aujourd'hui, a allongé la liste des dirigeants russes visés par des sanctions. Mais elle n'a pas activé le troisième niveau de sanctions, qui seront d'ordre économique.
La suspension du contrat français pourra donc être envisagée au mois d'octobre, quand la livraison devrait se faire, a souligné le ministre de la Défense sur RMC et BFMTV. "A condition que ce soit dans un ensemble de mesures" qui pourraient être prises notamment au niveau européen, a-t-il ajouté.
Des réparations en cas de rupture. La Russie, de son côté, a l'intention de "faire valoir ses droits jusqu'au bout" et pourrait demander des réparations en cas de rupture du contrat, comme l'annonce le Kremlin.
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