Des millions d’Américains sont toujours privés d’électricité et certains ont les pieds dans l’eau. Le nord-est des États-Unis commençait mercredi à se remettre lentement du passage de l’ouragan Sandy, qui a causé d’importants dégâts notamment à New York et dans le New Jersey. L’heure est à la reconstruction mais aussi au bilan. Europe1.fr fait le point en chiffres sur le passage de Sandy.
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• Une centaine de morts. Après avoir causé 67 morts dans les Caraïbes, l’ouragan Sandy a fait au moins 42 morts aux États-Unis, dont 18 à New York, et un au Canada. Pour l’essentiel, ces morts sont dues à des chutes d’arbres.
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• L’électricité coupée. Sandy a privé d’électricité plus de 8 millions de foyers, dont 750.000 dans la mégalopole new yorkaise. La moitié sud de Manhattan, où se trouve notamment Wall Street, a été totalement plongée dans le noir dans la nuit de lundi à mardi. Les coupures pourraient durer encore plusieurs jours, selon les autorités.
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• Le téléphone et Internet touchés. Le réseau téléphonique américain a également connu des perturbations : dans les principales zones touchées par les dysfonctionnements, environ 25% des téléphones portables étaient hors-service. Dans les zones touchées par Sandy, 25% des personnes ont par ailleurs perdu leur accès au câble et à Internet.
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• Des milliers de vols annulés. Près de 16.000 vols à destination ou en partance de la côte Est américaine ont été annulés ces derniers jours. La quasi-totalité des aéroports étaient encore fermés mardi. Air France a repris ses vols vers et depuis Boston dès mardi et doit reprendre ceux pour Washington mercredi. A New York, l’aéroport JFK devait rouvrir mercredi et Air France indique maintenir son programme de vol pour cette destination mercredi.
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• Un coût économique. Selon la société Eqecat, Sandy pourrait coûter à l’économie américaine jusqu’à 20 milliards de dollars, soit plus de 15 milliards d’euros. Cette estimation comprend entre 7 et 8 milliards de dollars de dommages pris en charge par les assurances. Mais, note la BBC, la facture pourrait être encore plus salée car cette estimation ne prend pas en compte un certain nombre de facteurs : journées de travail perdues, cours annulés ou encore temps passé à préparer et calfeutrer les fenêtres.