"Si j'étais présidente". Sarah Palin a encore frappé. Lors du congrès annuel de la NRA (National Rifle Association), le très puissant lobby de promotion des armes à feu aux Etats-Unis, l’ancienne gouverneure de l’Alaska et candidate à la vice-présidence des Etats-Unis en 2008, a tenu à faire savoir aux terroristes ce qui les attendait si elle accédait un jour au pouvoir.
“Si j’étais aux responsabilités, ils sauraient que le simulacre de noyade serait la façon dont nous baptiserions les terroristes”, a déclaré Sarah Palin, après avoir blâmé la politique de contre-terrorisme menée par Barack Obama. Une administration qui “dorlote les terroristes”, selon la très médiatique membre du mouvement républicain du Tea Party.
Les 12 ans de Guantánamo. Les Etats-Unis sont pourtant régulièrement accusés par les organisations internationales de violer les Droits de l’homme sur la base américaine de Guantánamo, dans le sud de Cuba. En janvier, à l’occasion des douze ans du centre que Barack Obama avait promis de fermer, Amnesty International a dénoncé l’”insupportable mépris des normes internationales” des Etats-Unis.
“Douze ans après l’arrivée à Guantánamo des premiers détenus, sanglés dans des avions-cargos, plus de 150 hommes s’y trouvent toujours en détention, pour la plupart sans inculpation ni procès”, rappelle l’organisation. En 2013, une animation [en anglais] du quotidien britannique The Guardian rappelait les conditions d’alimentation que subissent certains détenus en grève de la faim. Bien loin d’une administration qui cajole ses ennemis, comme l’assure Sarah Palin.
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