La mort d'Oussama ben Laden, tué dimanche par les forces spéciales américaines, "n'est pas la fin d'Al-Qaïda et de son idéologie de haine", a estimé Nicolas Sarkozy, dans une interview à paraître mercredi dans L'Express, et publiée en partie sur le site Internet du magazine. Le chef de l'Etat a néanmoins salué "un succès historique".
Nicolas Sarkozy a placé beaucoup d'espoir dans le "printemps arabe" : "il faut soutenir de toutes nos forces l'émergence de la démocratie dans les pays arabes", "la meilleure réponse à ces fanatiques qui se nourrissent aussi de l'absence de liberté d'expression", a-t-il affirmé. "L'énergie négative et les frustrations accumulées des années durant par ces sociétés jeunes et comprimées vont disparaître avec l'enracinement de la démocratie, qui engendrera la croissance et le progrès économique", a poursuivi Nicolas Sarkozy.