Sarkozy savoure sa victoire en Libye

David Cameron et Nicolas Sarkozy en visite à Benghazi jeudi.
David Cameron et Nicolas Sarkozy en visite à Benghazi jeudi. © REUTERS
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MLC et MS avec LB , modifié à
Europe1.fr vous a fait vivre jeudi la visite de Nicolas Sarkozy en Libye.

Ils ont été accueillis en héros. Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron se sont rendus en Libye jeudi pour une visite sous haute sécurité, la première de dirigeants étrangers dans le pays depuis la chute du colonel Kadhafi. Les deux dirigeants ont rencontré le chef du Conseil national de transition, le CNT, à Tripoli, avant de se rendre à Benghazi, fief des rebelles, pour y prononcer un discours devant une foule en liesse.

Retrouvez, minute par minute, les évènements de la journée de jeudi :

18h40 : Manuel Valls "salue" la visite de Nicolas Sarkozy. Le candidat à la primaire socialiste estime que "la France est forte et belle quand son action est juste, à la hauteur de son Histoire et de ses valeurs". Il salue également le rôle "prépondérant" de Bernard-Henri Levy".

18h20 : Le ministre égyptien des Affaires étrangères à Tripoli jeudi soir. Mohammed Kamel Amr doit se rendre dans la capitale libyenne pour la première visite d'un responsable arabe depuis la chute du régime de Kadhafi.

17h50 : Les combats ne sont pas terminés. Malgré la visite de David Cameron et Nicolas Sarkozy en Libye, les forces du CNT ne tiennent pas encore tout le pays et le colonel Kadhafi demeure introuvable. Jeudi, les troupes révolutionnaires ont fait leur entrée dans les faubourgs de Syrte, ville natale de dirigeant déchu, toujours tenue par ses partisans.

17h30 : "Un triomphe en terme de relations publiques" : c'est ainsi que le Guardian décrypte la visite des dirigeants britannique et français en Libye. "Et on dirait qu'ils en sont conscients", note le quotidien, non sans avoir souligné le côté "rock star" de Nicolas Sarkozy prenant un bain de foule sous l'oeil inquiet de son service de sécurité.

17h10 : "A l'applaudimètre, c'est Sarkozy qui a gagné", analyse la chaîne iTélé, soulignant que le chef de l'Etat français s'est exprimé après son homologue britannique. Les images montrent une foule en liesse, levant les bras et agitant des drapeaux français et des drapeaux libyens, ainsi que quelques drapeaux britanniques.

, a pour sa part déclaré Nicolas Sarkozy à la tribune, après le court discours de David Cameron. "Peuple de Libye, vous avez démontré votre courage, aujourd'hui vous devez démontrer un nouveau courage, celui du pardon et celui de la réconciliation", a ajouté le chef de l'Etat, avant de lancer : "vive Benghazi, vive la Libye, vive l'amitié entre la France et la Libye". Et derrière Nicolas Sarkozy, sur l'estrade, Bernard Henri-Lévy a fait une apparition furtive. Après son discours, le chef du CNT épingle un drapeau sur le revers de la veste de Nicolas Sarkozy.

, a déclaré David Cameron sur la place de la Liberté, s'adressant à une foule très enthousiaste. "Vous avez fait tomber un dictateur et choisi la liberté", ajouté le Premier ministre britannique.

annonce BFM TV. Leurs hélicoptères se sont posés vers 16h15. Mais les deux hommes se font attendre place de la Liberté, où ils doivent prononcer un discours. Nicolas Sarkozy et David Cameron, qui ont déjà prêt d'une heure de retard sur le planning prévu, auraient fait un petit détour par le musée de la ville, indique le correspondant de BFM TV.

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16h25 : La Grande-Bretagne débloque déjà 688 millions d'euros. Alors que David Cameron est en Libye, le gouvernement britannique a annoncé qu'il allait débloquer 600 millions de livres (soit 688 millions d'euros) d'avoirs libyens. Selon le porte-parole de Downing Street, les avoirs débloqués jeudi ne sont pas des billets de banque. La Grande-Bretagne va par ailleurs fournir toute une série d'aides de type humanitaire ou relatives à la sécurité, a précisé Downing Street. Un million de livres seront affectées à la récupération et à la mise au rebut d'armes et à l'identification de sites militaires et de systèmes tels que les missiles, en vue de leur éventuelle destruction. Londres va aussi équiper la police de Benghazi en matériel de communication à hauteur de 60.000 livres. Sur le plan médical, 50 places vont être affectées dans les hôpitaux britanniques aux soins de grands blessés libyens, Tripoli prenant en charge le transport et le coût du traitement.

15h25 : Tirs contre les forces du CNT vers Syrte. Un convoi de combattants des nouvelles autorités libyennes a essuyé des tirs nourris jeudi alors qu'il tentait de progresser vers Syrte, dans la région natale du dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi. Les combats ont débuté alors que le convoi lourdement armé s'est approché de zones habitées après avoir pénétré dans la ville de Wadi Bey, située au beau milieu d'une étendue désertique, à 130 km au sud-ouest de Syrte.

15h20 : Le Japon débloque des avoirs libyens. Le gouvernement japonais a décidé de débloquer une partie des 4,4 milliards de dollars d'avoirs libyens gelés au Japon, pour rendre cet argent disponible à des fins humanitaires dans le pays, a indiqué jeudi la presse nippone, citant un vice-ministre des Affaires étrangères.

15h00 : L'ambassadeur d'Iran est aussi en Libye. Nicolas Sarkozy et David Cameron ne sont pas les seuls à avoir fait le déplacement jeudi. L'ambassadeur d'Iran, qui avait été rappelé par Téhéran au début du soulèvement des rebelles, est revenu à Tripoli. Il souhaite "renforcer la coopération bilatérale", indique l'agence de presse officielle iranienne, citée par la chaîne de télévision Al Arabyia.

14h10 : La Russie veut la fin de la zone d'exclusion aérienne. La Russie demande que le Conseil de sécurité de l'ONU mette fin à la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, dont la mise en place en mars a permis les bombardements de l'Otan.

14h00 : David Cameron accompagne Nicolas Sarkozy. Le Premier ministre britannique serait également en route pour le fief des rebelles.

Après la conférence de presse dans un hôtel de Tripoli, le président français devait se rendre en direction de Benghazi, le fief des rebelles, pour prononcer un discours.

13h35 : Fin de la conférence de presse. Les quatre hommes quittent la salle de presse, après une séance de questions.

13h32 : Sarkozy fait "confiance" au Niger. Le président français assure faire "confiance" au Niger pour ne pas accueillir des Libyens recherchés. Nicolas Sarkozy a expliqué que "le président du CNT nous a demandé d'intervenir (auprès du Niger, ndlr)". "Cela sera fait demain (vendredi, ndlr)", a affirmé le chef d'Etat français. Et de lancer : "l'impunité, c'est fini".

Le président français a démenti l'existence de quelque accord secret de partage des richesses en hydrocarbures de la Libye avec les pays qui, comme la France et la Grande-Bretagne, ont aidé l'insurrection qui a renversé le régime du colonel Mouammar Kadhafi. "Je voudrais dire à l'ensemble des opinions publiques arabes qui nous écoutent qu'il n'y a eu aucun accord, qu'il n'y a eu aucun dessous de table quant aux richesses de la Libye, que nous-mêmes nous ne demandons aucune préférence et aucun passe-droit", a affirmé Nicolas Sarkozy avant d'ajouter "nous avons fait ce que nous avons eu à faire parce que nous pensions que c'était juste (...). Ce que décidera le gouvernement (libyen) sera bien et s'il veut faire confiance à nos entreprises, nous en serons très heureux". "La meilleure récompense que pourra nous apporter la Libye" est que le pays "se comporte comme un Etat de droits", a indiqué le chef d'Etat français.

Le Premier ministre britannique s'est dit "content de l'aide qui a été apportée" à la Libye jusqu'à aujourd'hui. David Cameron assure que l'aide se poursuivra : "nous vous aiderons à trouver Mouammar Kadhafi et à la porter devant la justice". Et, ajoute-t-il, "nous souhaitons vous aider sur le plan diplomatique, militaire et pour votre développement"

David Cameron a en outre annoncé que la Grande-Bretagne débloquerait 12 milliards de livres (18,96 milliards de dollars) d'avoirs du régime Kadhafi gelés dès que le Conseil de sécurité de l'ONU l'y autoriserait.

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. Le chef de l'Etat demande qu'il n'y ait "pas de vengeance" ni de "règlements de comptes" en Libye. "Il ne peut pas y avoir de pardon s'il y a un sentiment d'impunité", poursuit Nicolas Sarkozy, estimant que Mouammar Kadhafi, qui représente "un danger", "doit être arrêté". "Tant que la paix sera menacée, la France restera à vos côtés", ajoute-t-il.

Le président français a également dédié sa visite "à tous ceux qui espèrent" en une "Syrie libre". "Je rêve que les jeunes Syriens aient les mêmes chances que les jeunes Libyens" et qu'ils puissent se dire aussi que "la démocratie, c'est pour nous", a déclaré Nicolas Sarkozy.

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Le numéro deux du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril remercie lui aussi la France et l'Angleterre pour leur rôle joué dans la libération du peuple libyen.

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Le numéro un du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil s'exprime et salue l'aide apportée par les "alliés". Les pays ayant soutenu les forces anti-kadhafistes seront prioritaires pour les futurs contrats avec la Libye et certains accords signés avec le régime de Mouammar Kadhafi pourraient être dénoncés, a par ailleurs déclaré Moustapha Abdeljalil.

12h56 : Nicolas Sarkozy sur le point de s'exprimer. Nicolas Sarkozy, David Cameron et les responsables du CNT sont toujours réunis à huis clos alors que la salle où doit avoir lieu la conférence de presse se remplit. Les journalistes ont pris place. Dans quelques minutes, le chef d'Etat français va prendre la parole, aux côtés du Premier ministre britannique.

12h42 : 688 millions d'euros débloqués. "Nous allons rendre disponible environ 600 millions de livres (688 millions d'euros) d'avoirs libyens qui étaient gelés par les résolutions des Nations unies", a indiqué un porte-parole du Premier ministre.

12h19 : Un survol de Tripoli pour les deux Européens. Le chef d'Etat français et le Premier ministre britannique ont survolé Tripoli en hélicoptère avant leur arrivée dans un hôtel de la capitale libyenne pour s'entretenir avec des membres du CNT.  "Quand on est ici, on ne se demande pas pourquoi on vient", a dit Nicolas Sarkozy.

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12h14 : Sarkozy et Cameron se sont rendus dans un hôpital. Avant de se réunir à huis clos avec les membres du CNT, le président français et le Premier ministre britannique se sont rendus dans un hôpital de la capitale libyenne. La visite du président et du Premier ministre britannique a duré une petite heure, marquée par plusieurs arrêts dans des couloirs avec des médecins et des infirmiers qui scandaient le nom de deux dirigeants.

Ils ont visité des chambres avec des blessés, essentiellement des civils, au milieu d'une grande cohue. "Désolé de vous déranger", dit Nicolas Sarkozy en anglais, en rentrant dans une des chambres. Le patient, qui a été blessé au pied par un tir de sniper, prend la main du président français, qui le réconforte en lui tapant sur l'épaule. "Nous allons vous aider", lui dit-il toujours en anglais.

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12h04 : Les images de Sarkozy à son arrivée à Tripoli. France24 a diffusé les images de l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'aéroport de Tripoli. Il a été accueilli à sa descente d'avion par les membres du CNT mais également le Premier ministre britannique, David Cameron.

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Nicolas Sarkozy, David Cameron et les responsables du CNT se sont mis à l'écart à leur arrivée dans un hôtel de Tripoli pour s'entretenir à huis clos.

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Le président français est entré dans l'hôtel de Tripoli dans lequel il doit prendre la parole lors d'une conférence de presse, selon France24. Nicolas Sarkozy était visiblement accompagne par David Cameron, le Premier ministre britannique, mais aussi le numéro 2 du Conseil national de transition libyen, Mustapha Abdeljalil.

11h50 : Des hélicoptères sillonnent le quartier de l'hôtel.

11h45 : Un hélicoptère de la coalition s'est posé devant l’hôtel. Selon les informations de l'envoyé de France24 sur place, un hélicoptère vient de se poser devant l'hôtel dans lequel doit se dérouler la conférence de presse entre Nicolas Sarkozy, David Cameron et deux membres du CNT.

11h39 : La conférence de presse se prépare.France24 diffuse des images de la salle de presse. Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron sont attendus pour une conférence de presse dans un hôtel de Tripoli, avec deux membres du CNT.

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11h32 : Tripoli sous surveillance. Selon les informations de France24, des avions de l'Otan survolent le ciel de Tripoli.

11h27 : Le quartier de l'hôtel est bouclé.France24 diffuse des images du quartier de l'hôtel dans lequel Nicolas Sarkozy et David Cameron doivent se rendre d'ici la fin de la matinée.

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11h04 : L'hôtel où doivent se rendre Sarkozy et Cameron sous haute sécurité. Le président français et le Premier ministre britannique doivent se rendre en fin de matinée dans un hôtel de Tripoli pour rencontrer deux membres du Conseil national de transition. Selon France24, le périmètre autour de l'établissement est bouclé.

10h58 : Les premiers chefs d'Etat en Libye depuis la chute de Kadhafi. Nicolas Sarkozy et David Cameron sont les premiers chefs d'Etat et de gouvernement occidentaux à se rendre dans ce pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

10h47 : Une conférence de presse aura lieu vers 12h. Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron doivent donner une conférence de presse aux alentours de midi, dans un hôtel de Tripoli. Et ce, après avoir rencontré des membres du CNT.

Le président français Nicolas Sarkozy vient d'arriver jeudi en Libye. L'avion du chef de l'Etat a atterri dans la capitale. Nicolas Sarkozy a déclaré à son arrivée sa "grande émotion" de venir dans une Libye "libérée" et qu'il y porterait  un message de "pardon et de la réconciliation".

Une porte-parole de Downing Street a affirmé que l'avion du Premier ministre britannique a atterri dans la capitale libyenne. "Oui, nous pouvons confirmer que David Cameron est arrivé à Tripoli" en compagnie du ministre des Affaires étrangères William Hague, a-t-elle indiqué.

10h15 : Sarkozy devrait atterrir vers 11h. Selon les informations d'Europe 1, l'avion de Nicolas Sarkozy devrait atterrir à Tripoli aux alentours de 11h.

9h35 : Une visite diplomatique et politique. Nicolas Sarkozy doit atterrir dans la capitale libyenne. C'est à Tripoli qu'il retrouvera le Premier ministre britannique, en vue d'introniser le Conseil national de transition à la tête du pays, alors même que l'ancien dirigeant du pays, Mouammar Kadhafi, destitué reste introuvable.

Ensuite, Nicolas Sarkozy est attendu à Benghazi, le fief des rebelles. Il devrait y prononcer un discours, sur la place de la Liberté, devant des milliers de personnes. Ce sera l'occasion pour le président français de tirer profit de "sa" guerre libyenne, lui qui fut l'initiateur de l'intervention de l'Otan contre le colonel Kadhafi.

08h57 : Pour Baroin, c'est "un moment historique". La visite de Nicolas Sarkozy et de David Cameron est un "moment historique" qui témoigne du soutien de l'Europe à la démocratie en Libye, a indiqué jeudi sur France Info François Baroin. "C'est un succès diplomatique, c'est un succès militaire, c'est un succès d'une certaine idée de la liberté, du rôle et de la place de la France dans le monde", a insisté le ministre de l'Economie.

08h20 : Le déplacement de Sarkozy, "un grand jour". Le voyage du président français était extrêmement attendu, c'est ce qu'a affirmé jeudi matin sur Europe 1 Mansour Saif al-Nasr, le représentant en France du Conseil national de transition (CNT) libyen. "C’est un grand jour", a-t-il dit. Ce déplacement "est l’occasion pour le peuple libyen de réexprimer sa gratitude", a-t-il indiqué alors que Nicolas Sarkozy doit se présenter devant la foule pour un discours à Benghazi.

07h52 : BHL est déjà sur place. Le philosophe Bernard-Henri Lévy est d'ores et déjà en Libye. C'est lui qui avait permis la rencontre entre le représentant des rebelles et Nicolas Sarkozy.

07h46 : Juppé et Guaino accompagnent le président. Selon les informations d'Europe 1, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé et le conseiller spécial du chef de l'Etat Henri Guaino sont du voyage vers la Libye. Alain Juppé ne sera donc pas au procès Chirac, où il était attendu dans la journée.

Nicolas Sarkozy vient de s'envoler en direction de la Libye. Son avion a décollé de l'aéroport parisien de Villacoublay. 

07h40 : Le cortège présidentiel est à Villacoublay. Nicolas Sarkozy et ses proches sont arrivés à l'aéroport de Villacoublay. Le chef de l'Etat doit s'envoler pour Tripoli, la capitale libyenne.

6h52 : Sarkozy doit retrouver Cameron et BHL à Tripoli. A son arrivée en Libye, le chef de l'Etat français devrait retrouver le Premier ministre britannique, David Cameron, mais également le philosophe Bernard-Henri Levy. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, pourrait être du voyage.

Selon les informations de l'envoyé spécial d'Europe 1 à l'aéroport de Villacoublay, en région parisienne, deux Falcon siglés "République française" viennent de décoller.