Plus de 3.000 membres des forces de sécurité ont été déployés vendredi à Amman en prévision d'une "journée de la colère". La manifestation, organisée par l'opposition, pourrait être plus importante encore qu'en janvier. Place de la mosquée al-Husseini, dans le centre, des dizaines de partisans du régime avaient déjà pris place vendredi matin, avant la prière.
Un haut responsable sécuritaire a par ailleurs affirmé vendredi que "trois personnes ont été arrêtées et sont accusées d'être impliquées dans les violences de vendredi dernier", perpétrées par des partisans du régime contre des manifestants et qui ont fait huit blessés selon les manifestants, 4 blessés selon les autorités.