Les Japonais se recueillaient dimanche dans la vaste région du Tohoku (nord-est), ravagée il y a six mois jour pour jour par le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont fait quelque 20.000 morts et disparus.
La centrale Fukushima Daiichi, située en bord de mer comme tous les sites nucléaires japonais, fut en partie noyée par les flots et subit dans les jours suivants une série infernale d'avaries, ajoutant la menace de la pollution radioactive à la douleur de la disparition d'un proche ou à la perte de tous ses biens.
Malgré la pénibilité de la tâche, les Japonais font preuve d'une sérénité remarquable pour reconstruire leur région, non sans manifester une certaine colère vis-à-vis du gouvernement où les joutes politiciennes continuent de prendre le pas sur l'urgence de reconstruire.