INTERVIEW E1. Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, a assuré lundi sur Europe 1 que les chosés étaient "en ce qui concerne les Français, sous contrôle" en Centrafrique, où les rebelles se sont emparés du pouvoir. "Pour le moment, il n'est pas nécessaire" d'évacuer les ressortissants français dans le pays, a-t-il dit.
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"Il y a eu une attaque par le mouvement Séléka. Le président Bozizé, qui s'était engagé à faire un certain nombre de choses qu'il n'a pas faites, a quitté le pays", a confirmé Laurent Fabius. "Nous n'avons pas à nous mêler aux affaires intérieures de la Centrafrique. En revanche nous devons protéger nos ressortissants", a insisté le ministre, ajoutant qu'il fallait "trouver une solution conforme aux accords de Libreville" du 11 janvier dernier et que "pour l'instant, il n'y a pas de pouvoir légitime là-bas".