Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré mercredi que son pays accorderait de façon "quasiment certaine" l'asile politique à Edward Snowden, l'informaticien américain accusé d'espionnage par Washington, s'il le demandait. "S'il (Edward Snowden, ndr) nous le demandait, nous y réfléchirions, et il est quasiment certain que nous lui accorderions, parce que l'asile politique (...) est une institution du droit humanitaire international pour protéger les personnes persécutées", a affirmé le président, rappelant que l'Équateur qui a reçu une demande est "en train de l'examiner".
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Par ailleurs, l'Équateur a démenti mercredi avoir fourni un document permettant de voyager à Snowden et a maintenu le suspens sur sa demande d'asile, en soulignant que son examen pourrait prendre un jour ou des mois. Les États-Unis, qui ont annulé le passeport de Snowden et l'ont inculpé pour espionnage, demandent son extradition. Le jeune homme, qui se trouve actuellement dans la zone de transit d'un aéroport de Moscou, a déposé des demandes d'asile politique en Islande et en Equateur. La Russie a répété mercredi qu'aucune "menace" des Etats-Unis ne la contraindrait à livrer Edward Snowden, déclarant qu'il avait le "droit" de partir de la zone de transit pour aller "où il veut".