La Maison Blanche a exprimé vendredi ses condoléances après l'attaque qui a coûté la vie à quatre soldats français en Afghanistan, mais a refusé de commenter la possibilité d'un retrait anticipé des forces françaises déployées dans ce pays.
"Les Français sont dans nos pensées et nos prières", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, en qualifiant Paris de "membre éminent de la mission de l'Otan" en Afghanistan.
Sollicité lors de son point de presse quotidien sur la suspension par le président Nicolas Sarkozy de toutes les opérations de formation et de l'aide au combat aux militaires afghans, accompagnée de la menace de retirer le contingent français de façon "anticipée", Jay Carney n'a pas répondu directement.
Il s'est contenté d'affirmer ne "pas vouloir anticiper quelque discussion ou décision que ce soit que la France pourrait prendre" et a souligné que Washington était "en consultation régulière avec tous nos partenaires de la coalition" militaire en Afghanistan, dont la France. Les soldats français servent "avec valeur et honneur" en Afghanistan, a-t-il jugé. Quatre soldats français ont été tués et une quinzaine blessés, dont huit grièvement, par un soldat afghan alors qu'ils terminaient une séance d'entraînement sportif sur leur base.