Médecins sans frontières (MSF) a appelé jeudi à "passer à la vitesse supérieure" dans la prise en charge des milliers de réfugiés somaliens qui affluent dans les camps kényans, jugeant encore trop longs les délais d'enregistrement.
"Même s'il y a eu des efforts pour accélérer l'enregistrement des réfugiés, et pour leur allouer plus de terrains, beaucoup doit encore être fait pour satisfaire les besoins des nouveaux arrivants," a estimé le président de MSF, Unni Karunakara, de retour d'une visite des camps de réfugiés de Dadaab, dans l'est du Kenya.
"Il faut s'attaquer aux délais du processus d'enregistrement," a-t-il poursuivi. "Nous devons passer à la vitesse supérieure". Ouverts il y vingt ans, les camps de Dadaab étaient à l'origine conçus pour accueillir 90.000 personnes, à écrasante majorité des Somaliens.