L'ONU a affirmé vendredi vouloir poursuivre son aide en dépit des insurgés, affirmant que les organisations humanitaires travailleraient "là où cela est possible".
"Al Shebab n'est pas une organisation monolithique", a affirmé Emilia Casella, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), et "nous avons l'intention de travailler où cela sera possible".
"Il est important de noter que nous travaillons où nous le pouvons. Nous faisons des plans pour travailler là où c'est faisable", a-t-elle ajouté lors d'un point de presse.
Vendredi un porte-parole des rebelles somaliens affiliés à Al-Qaïda a annoncé que les organisations humanitaires interdites en Somalie dans le passé le restent dans les régions qu'ils contrôlent, rejetant par ailleurs la déclaration de famine de l'ONU.
"Les groupes interdits précédemment ne sont pas les bienvenus pour travailler dans les zones sous notre contrôle", a déclaré Sheik Ali Mohamud Rage sur une radio somalienne.
Toutefois la porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Melissa Fleming, a assuré "ne pas avoir de preuve" que la poursuite de l'aide était "entravée par ces déclarations".
Melissa Fleming a indiqué que son organisation travaillait en Somalie par l'intermédiaire d'ONG locales.