L’INFO. Cet assouplissement semble impossible vu de France. En Suisse, des associations d’aide au suicide ont décidé de simplifier l’accès à l’assistance qu’elles proposent, selon la RTS, la radio-télévision suisse.
Depuis lundi, les Suisses qui demanderont l’aide de deux associations du réseau Exit ne doivent plus nécessairement souffrir d’une maladie incurable ou être en phase terminale d’une longue maladie. L’organisation entend proposer ses services aux personnes âgées qui vivent dans des conditions de santé précaires.
"Un médecin peut considérer que c'est une mauvaise idée, mais si la personne a son discernement, elle est en droit de choisir le moment et le moyen de sa propre mort", explique le président d’Exit, le docteur Jérôme Sobel.
Le suicide assisté autorisé, pas l’euthanasie. Les associations comme Exit ou Dignitas proposent une assistance pratique au suicide, comme la mise à disposition de barbituriques ou d’un lieu pour passer ses derniers moments avec ses proches. En revanche, l’euthanasie n’est pas autorisé dans ce pays.
Depuis plusieurs années, ces associations suscitent un engouement, en Suisse. Selon Le Matin, 5000 nouvelles personnes se sont inscrites en 2013, jusqu’à 100 nouvelles inscriptions par jour.