- L’administration de la prison l’a décidé après un test psychologique.
Contrairement à ce qu’il souhaitait, Dominique Strauss-Kahn porte bien le célèbre pyjama orange imposé aux détenus aux Etats-Unis. Ainsi en a décidé l’administration pénitentiaire de la prison de Rikers island, après un test psychologique, que chaque prisonnier passe lors de son entrée en prison, selon les informations d’Europe 1.
Les médecins ont donc jugé préférable que DSK, soupçonné de tentative de viol sur une femme de chambre d’un hôtel de New York, bénéficie du programme anti-suicide. Cela veut dire le pyjama orange donc, mais aussi des chaussures sans lacets, et enfin une surveillance très étroite, puisqu’un gardien jette un oeil dans sa cellule tous les quarts d’heure.
"Il n’y a aucune exception"
C’est donc dans cette tenue que DSK devrait recevoir sous peu ses premières visites. Pas mercredi, mais jeudi. "Mercredi est le premier jour de visite de la semaine. Il est réservé aux détenus dont le nom commence par A jusqu'à la moitié de l'alphabet. Jeudi c'est au tour de la 2eme partie de l'alphabet. Vendredi c'est visite pour tout le monde... Et samedi-Dimanche, on reprend le système du demi-alphabet", explique Charmaine Stein, porte-parole de la prison, qui confirme l’absence de passe-droits. "Il n'y a aucune exception... Quelle que soit la raison pour laquelle vous êtes en prison, vous êtes traité de la même façon que les autres".
Un parloir à part et des repas enrichis pour privilèges
Petit privilège, DSK pourra recevoir dans une place isolée, autour d’une table, et pas au parloir derrière une vitre. En revanche, il devra laisser ses mains apparentes, posée en permanence sur la table. Et des gardiens assisteront à l’intégralité de ces visites.Son autre avantage concerne les repas. "Il mange très bien! Bien mieux que les autres détenus. Vous savez ce qu’il a eu hier? Et bien, des macaronis au fromage. Puis du poulet. Et aujourd’hui, je crois bien qu’il va avoir du poisson. Rien à voir avec ce que mangent les autres", a confié Benny au quotidien Le Parisien.
DSK n'a en revanche pas obtenu d'avoir dans sa cellule une montre ou horloge lui indiquant l'heure, un repère qui lui manque beaucoup, selon les informations obtenues par Europe 1.
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