L'INFO. La tension se fait plus palpable dans la région du Golan, entre la Syrie et Israël. Jeudi, un groupe de 43 Casques bleus ont été capturés par un groupe armé combattant l'armée syrienne, a annoncé l'ONU. Les Nations Unies font "tout son possible" pour obtenir leur libération.
Intensification des combats. Ces militaires sont chargés par les Nations unies de surveiller le plateau de Golan, occupé par Israël depuis 1967. Ces derniers jours, la région s'est avérée de plus en plus dangereuse, notamment après la prise du passage stratégique de Qouneitra, mercredi, par des membres du Front Al-Nosra, des rebelles islamistes. Mercredi, deux Israéliens (un civil et un soldat) ont été blessés dans des tirs d'obus en provenance de Syrie.
>> LIRE AUSSI - L'Etat islamique prend un bastion-clé du régime syrien
"Alors que les combats se sont intensifiés depuis mercredi entre des éléments armés et l'armée syrienne dans la zone de séparation sur le plateau du Golan, 43 Casques bleus de la Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) ont été capturés par un groupe armé dans les environs d'Al-Qunaytirah, a déclaré le porte-parole du Secrétaire général dans un communiqué. "En outre, 81 autres Casques bleus de la FNUOD ne peuvent pas sortir de leurs positions dans les environs d'Ar Ruwayhinahet de Burayqah", ajoute-t-il.
Pas le premier incident. C'est la troisième fois que des membres de la Force de l'ONU sont ainsi pris en otages par des opposants syriens armés dans cette région. Lors des précédents incidents en mars et en mai 2013, les Casques bleus avaient été relâchés au bout de quelques jours sains et saufs.
La surveillance d'un étroit couloir. La FNUOD, qui rassemble un peu plus de 1.200 soldats, est chargée de veiller à l'application de l'accord conclu en 1974 entre la Syrie et Israël après leur guerre de 1973. Les militaires de l'ONU doivent surveiller un couloir démilitarisé de 1 à 10 kilomètres de large sur 80 kilomètres de long. Leur mission a été prolongée en juin jusqu'à la fin de cette année.
>> LIRE AUSSI - L'Etat islamique : une armée d'environ 50.000 soldats