Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan a exprimé mardi devant le Conseil de sécurité la crainte que les violations des droits de l'homme ne "s'intensifient" en Syrie, ont indiqué des diplomates. Kofi Annan, qui rendait compte de sa médiation au Conseil, a en particulier noté que des personnalités connues pour être des partisans de la non-violence avaient été arrêtées par le pouvoir.
Kofi Annan a par ailleur estimés mardi que son plan de paix était "sans doute la dernière chance d'éviter la guerre civile". Il a aussi averti que cette médiation "n'était pas illimitée dans le temps".
Kofi Annan dit n'avoir constaté qu'un "progrès limité" dans l'application de son plan au niveau militaire, soulignant néanmoins que les forces gouvernementales continuaient "de faire pression sur la population, de manière plus discrète". Il a plaidé pour le lancement d'un dialogue politique entre pouvoir et opposition en Syrie, qui fait partie des objectifs de son plan. La présence des observateurs de l'ONU, a-t-il souligné, vise à "créer les conditions propices à faciliter un progrès politique".