Kofi Annan, à qui l'ONU et la Ligue arabe ont confié la mission de mettre fin au bain de sang en Syrie, est attendu mardi en Chine pour évaluer dans quelle mesure celle-ci est prête à faire pression sur le régime de Damas.
Kofi Annan arrive à Pékin juste après s'être rendu à Moscou, l'autre poids lourd accusé par les pays occidentaux de soutenir le président Bachar al-Assad, responsable d'une sanglante répression du soulèvement populaire contre son régime.
Le président russe Dmitri Medvedev a jugé que les propositions en six points de Kofi Annan pour la Syrie étaient "la dernière chance" pour y éviter une "guerre civile prolongée" et a promis à l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe de lui apporter "toute l'aide" possible.
Le président américain Barack Obama a aussi exprimé son appui aux efforts de Kofi Annan. La Chine de son côté n'a eu de cesse de répéter ces derniers jours qu'elle aussi soutenait la mission de Kofi Annan.