L'émissaire international Kofi Annan a conclu dimanche une mission en Syrie sans parvenir à un accord pour mettre fin à un an de violences, au moment où les forces du régime intensifiaient leur offensive sur la province rebelle d'Idleb et d'autres bastions de la contestation.
Kofi Annan a quitté Damas après avoir présenté au président Bachar al-Assad une "série de propositions concrètes" en vue d'arrêter le bain de sang, mais sur le terrain, la spirale de la violence a fait plus de 120 morts en deux jours et rien ne montre qu'elle va faiblir.
"La situation est si mauvaise et dangereuse qu'on ne peut pas se permettre d'échouer", a affirmé l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe aux journalistes au terme de sa visite, se déclarant "optimiste" tout en reconnaissant que sa tâche était ardue.