Le président syrien Bachar al-Assad a rejeté avec mépris l'appel occidental à démissionner, au moment où le régime de Mouammar Kadhafi, un autre dirigeant arabe poussé au départ, s'effondrait à Tripoli.
Par ailleurs, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU doit se réunir lundi à Genève pour une session extraordinaire afin de tenter de mettre sur pied une commission d'enquête indépendante pour faire la lumière sur les exactions commises à l’encontre de la population civile en Syrie.
"En nous abstenant de réagir, nous leur disons que leurs propos sont sans valeur", a lancé Bachar al-Assad mercredi soir lors d'une interview télévisée, dans une allusion aux appels lancés par plusieurs capitales étrangères à sa démission.