La France et la Grande-Bretagne veulent que les experts des Nations unies puissent accéder immédiatement au site de la présumée attaque chimique en Syrie, ont déclaré mercredi les ministres des Affaires étrangères des deux pays.
"On ne comprendrait pas que la mission de l'Onu ne puisse pas accéder directement alors que les cadavres sont encore là", a déclaré à la presse Laurent Fabius, à l'issue d'une entretien à Paris avec William Hague. "Nous espérons que l'équipe de l'Onu à Damas aura un accès immédiat et sans restrictions à ce site pour établir la vérité", a dit pour sa part le ministre britannique.
"J'espère que cela réveillera les partisans du régime d'Assad et qu'ils prendront conscience de sa nature barbare", a-t-il ajouté. Laurent Fabius a affirmé qu'il était "allégué un drame épouvantable, une attaque sans doute sans précédent qui remonte à ce qu'on a connu avec Saddam Hussein en Irak."